Kinshasa, le 2 mars 2022 – Le Secrétariat Technique de l’ITIE-RDC, en partenariat avec le Consortium «Makuta Ya Maendeleo» et Afrewatch, organise du 2 au 3 mars 2022 un atelier d’échanges des parties prenantes sur le Fond Minier pour les Générations Futures, FOMIN en sigle pour avoir le même entendement par rapport à son fonctionnement.

Créé en 2002, le Fonds minier pour les générations futures (FOMIN) a pour mission principale de constituer des richesses matérielles et/ou financières en nature ou en numéraire, pour garantir l’après mine, en faveur des générations futures.

Télécharger : le Décret portant statut, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé Fonds minier pour les générations futures, FOMIN en sigle

« Nous nous sommes réunis pour que nous ayons le même entendement du problème mais surtout, c’est une opportunité pour faire un plaidoyer pour revoir le Décret qui comporte beaucoup de défaillances », a déclaré Léon Mubikayi, Président du Conseil d’Administration (PCA) du FOMIN au terme de la première journée. Il a ajouté que pour que ce Fonds puisse profiter aux générations futures, il doit être bien négocié et qu’il y ait des modifications qui permettent de bien gérer ce Fonds.

Jean-Jacques Kayembe, Coordonnateur National de l’ITIE-RDC a, quant à lui, révélé que : « suite à la publication du Rapport Assoupli 2018, 2019 et premier semestre 2020 et d’une étude thématique portant sur la redevance minière, il a fallu mettre en place un débat public avec un accent particulier sur le Fonds minier pour les générations futures. »

Comme le PCA du FOMIN, le Coordonnateur National de l’ITIE-RDC est également d’avis que toutes les parties qui participent à ses assises puissent avoir la même compréhension, notamment au niveau de sa gestion et comment il va bénéficier aux générations futures.

Au terme de cet atelier, des recommandations sur l’amélioration de la gestion de ce Fonds en RDC sont attendues.

Pour rappel, le Consortium « Makuta Ya Maendeleo » réunit des organisations américaines et congolaises qui entendent mettre en place des stratégies afin que les redevances que paient les entreprises minières puissent contribuer effectivement au développement des provinces où elles exercent leurs activités.

Quant à AFREWATCH, elle milite pour une exploitation juste et équitable des ressources naturelles en Afrique, en rendant responsables les Etats et les entreprises.

Pour plus d’information : communications@itierdc.net